Formation professionnelle : les travaux de l’INPP Goma et Mbandaka achevés

L’institut national de préparation professionnelle (INPP) vient de s’enrichir de deux nouvelles installations modernes pour ses représentations provinciales. Il s’agit des représentations de Mbandaka dans la province de l’Equateur et de Goma au Nord-Kivu. Les travaux de construction des bâtiments sont, en effet, achevés et il ne reste plus, pour le cas de Mbandaka, de quelques finitions.

Ces bâtiments comportent des salles de formation, des ateliers divers, des salles de réunion ainsi que des bureaux administratifs. A Mbandaka, le site dispose d’un puits d’eau foré. Tous ces travaux ont été financés par l’INPP et l’agence française de développement (AFD).

Vue intérieure de l’INPP Mbandaka

Les deux sites de Goma et Mbandaka vont développer les filières de formation en agroalimentaire, pêche, mécanique automobile, menuiserie ,électricité, froid et climatisation, coupe et couture, hôtellerie et restauration, informatique. A Mbandaka il y aura aussi la formation en foresterie. Mais ces filières seront diversifiées avec formations adaptées aux besoins de la province.

Une façade de l’INPP Goma

Le crédo de Maurice Tshikuya

« Une formation professionnelle de qualité, en adéquation avec les besoins du marché, au service des entreprises, aux sans-emplois, et accessible aux femmes et aux personnes vulnérables, est un levier indispensable pour la reconstruction, le développement et l’émergence de notre Nation ». Tel est le crédo qui a toujours animé Maurice Tshikuya Kayembe, Administrateur directeur général de l’INPP.

Tshikuya est, en effet, convaincu que « la mise à la disposition d’une main-d’œuvre qualifiée dans tous les secteurs de la vie publique est un préalable à tout investissement financier. Elle doit donc anticiper tous les besoins ». Il ajoute que « le chômage étant un frein au développement du pays, une formation professionnelle qui tient compte des réalités socioéconomiques, des stratégies d’accompagnement des jeunes vers l’insertion professionnelle ou l’entrepreneuriat, est un gage pour une auto prise en charge et pour favoriser la création des PME qui passe par une politique soit d’octroi des crédits soit d’octroi des kits aux jeunes apprenants en fin de leur formation pour s’implanter à leur propre compte ».

C’est ce à quoi il s’attèle depuis qu’il est à la tête de l’INPP, autrefois canard boiteux du portefeuille de l’Etat, aujourd’hui fleuron des entreprises publiques.

Jonas Eugène Kota

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